Traitement ostéopathique de la femme enceinte


 

 

Avant la grossesse ...

Afin de préparer le corps de la future maman à l'arrivée du foetus, pour préparer l'organisme aux changements qu'il va subir, une séance d'ostéopathie sera bénéfique.

 

Elle pourra entrainer une meilleure mobilité articulaire au niveau de la sphère pelvienne (bassin, sacrum, coccyx) mais aussi une meilleure mobilité et vitalité du système viscéral (ovaires, trompes, utérus...). D'autre part   l'ostéopathie crânienne permettra d'améliorer la mobilité du crâne, la production de liquide céphalo-rachidien, et de rééquilibrer l'ensemble du système cranio-sacré, mettant toutes les chances de votre côté pour une conception. 

 

Pour les mêmes raisons l'ostéopathie peut être une solution à envisager en cas de difficultés de conception, d'infertilité fonctionnelle ou idiopathique (d'origine inconnue).

 

Bien sûr, en cas de pathologies médicales, il conviendra d’abord de traiter spécifiquement les pathologies à l’origine de l’infertilité. Vous devez en premier lieu consulter un médecin dans un centre spécialisé. Il ne faut jamais oublier que cette recherche de fécondité doit avant tout être un travail effectué en équipe.

 

 

Pendant la grossesse...

Pendant les 9 mois de grossesse votre corps va être le siège d'importantes modifications mécaniques, hormonales et posturales, et ce de façon très rapide sans avoir  toujours le temps de s'adapter.

 

L'utérus augmente considérablement de volume, ce qui va entrainer une augmentation de la lordose lombaire, avec une horizontalisation du sacrum, créant des tensions ligamentaires et musculaires à ce niveau, un refoulement de la masse intestinale, une compression de l'estomac et du système veineux.

 

Ainsi les principaux motifs de consultation seront

  • Mécaniques : douleurs lombaires, sciatique, douleurs coccygyennes,  cruralgies, syndrôme du canal carpien...
  • Digestifs : nausées, vomissements, remontées acides, constipation 
  • Circulatoires : jambes lourdes, hémorroïdes, varices vulvaires, migraines
  • Uro gynéco : sensation de pesanteur, spasmes utérins
  • Psychiques : troubles du sommeil, stress, relation mère/enfant

Tous ces troubles peuvent être atténués par l'osteopathie.

 

     Outre un confort plus important pour la future maman, la rééquilibration de l'ensemble du système aura un impact direct sur le confort du bébé : plus de liberté pour l'ensemble des tissus (indispensable pour le retournement de bébé), libre circulation des liquides ( sang, lymphe, liquide amniotique), diminution du stress maternel et meilleure préparation à  l'accouchement, tant sur le plan physique qu'émotionnel.

 

 

Il n'est pas necessaire d'attendre les derniers mois de grossesse pour consulter, au contraire. 

Il ne s'agit pas juste de corriger des dysfonctions de façon ponctuelle, mais de vous proposer un suivi ostéopathique sur l'ensemble de votre grossesse, en étroite collaboration avec votre sage-femme, afin de vous accompagner dans votre projet de naissance.

 

Les manipulations sont douces et sans danger pour votre bébé.

 


 

 

Après l'accouchement...

Il est conseillé de bénéficier d'une séance d'ostéopathie après l'accouchement pour les motifs suivants :

  • migraines

  • douleurs lombaires ou dorsales
  • traiter des sequelles de péridurale, en particulier en cas de rachianesthésie ou de brèche duremèrienne. En effet une zone d'adhérence au niveau de la dure-mère peut vérrouiller tout un système auparavant équilibré.
  • rééquilibrer le bassin, le sacrum, le coccyx, les vertèbres lombaires, car les articulations de la sphère pelvienne sont soumises à rude épreuve pendant l'accouchement.

Il sera important de procéder à cette rééquilibration avant de commencer la rééducation du périnée (par votre kinésithérapeute ou votre sage-femme), car le renforcement de ce dernier en sera d'autant plus efficace.

  • libérer les adhérences cicatricielles en cas de césarienne
  • agir au niveau somato-émotionnel pour aider à établir le lien mère-enfant.
  • détoxifier l'organisme de la chimie à laquelle il a été exposé pendant la grossesse et l'accouchement ( salbumol, péridurale, ocytocyne, morphine, anesthésie générale...)